La construction d’une route est très complexe. Les travaux commencent bien avant l’arrivée de l’équipement lourd sur le chantier de construction.
1. Planification et consultation publique (de six à 12 mois ou plus)

Pour ce faire, la Direction dresse une carte détaillée, et compile et analyse beaucoup d’information sur les contraintes relatives à la géographie, à la circulation et à l’environnement ainsi que sur l’aménagement actuel.
Le ministère tient par la suite une réunion publique afin que les Néo Brunswickois touchés par la route puissent voir le corridor proposé et faire des commentaires. Des changements sont souvent apportés à la suite des réactions recueillies aux réunions publiques et ils sont parfois soumis à nouveau au public pour obtenir plus de réactions.
2. Étude de l’environnement, levés et conception préliminaire (d’un an à trois ans)

3. Tracé et achat de terrain (deux ans)

Les agents chargés de l’emprise de route négocient avec les propriétaires fonciers l’achat des terrains nécessaires pour la route.
4. Nivellement (d’un an à deux ans)

Le secteur où la route doit être construite est déboisé. Tous les arbres pouvant être récupérés sont coupés et transportés aux scieries locales à des fins de recyclage. Après l’abattage des arbres, les souches sont enlevées à l’aide d’équipement comme les dessoucheuses, qui ne perturbent pas la terre végétale précieuse.
La plupart des routes sont conçues pour maximiser les matériaux accessibles sur le site. C’est ce qu’on appelle l’excavation courante ou l’excavation de roches compactes. Les déblais excavés sont déplacés par de grandes machines comme les bulldozers, excavatrices et camions. Toutefois, certains matériaux doivent parfois être importés sur le site. Ces matériaux sont désignés « matériaux d’emprunt ».
Au fur et à mesure de la construction de la route, les couches de sol, de pierres et de pierres concassées sont compactées par de l’équipement pour assurer la solidité de la chaussée. Au fur et à mesure des travaux, les secteurs exposés sont stabilisés par l’ensemencement d’herbe. Les secteurs susceptibles à l’érosion sont protégés par des roches appelées perrés.
La dernière étape du nivellement d’un chemin est la pose d’une couche de terre végétale sur les pentes et l’hydroensemencement. Par après, la route est prête à être asphaltée.
5. Ouvrages

La semelle de fondation est la base de l’ouvrage. La colonne est posée sur la semelle et soutient la poutre de couronnement. La poutre de couronnement soutient les poutres et les poutres soutiennent le tablier. Les butées forment le début et la fin de l’ouvrage et supportent aussi les poutres.
La première étape dans la construction d’un ouvrage est d’établir une semelle de fondation solide. Habituellement, l’ouvrage est installé sur un terrain ferme. Si le terrain n’est pas suffisamment ferme, des piliers sont enfoncés pour fournir le soutien nécessaire. Par après, la forme de la semelle est moulée à l’aide d’un « coffrage » et le béton est coulé dans le coffrage. Lorsque la semelle de fondation est suffisamment durcie, les colonnes sont « formées » au dessus, suivies de la poutre de couronnement. Les butées sont alors terminées. Lorsque tous les travaux sont achevés, les poutres sont installées. Elles peuvent être en béton ou en métal. Lorsque les poutres sont placées, le tablier peut être installé. Un garde fou est installé et le tablier est imperméabilisé pour empêcher l’eau de s’infiltrer dans le béton. La touche finale est l’asphaltage du tablier et le marquage de la chaussée.
6. Asphaltage, signalisation et éclairage

Une fois l’asphalte posé, le garde fou et le câblage électrique pour les lumières et les panneaux installés, la chaussée est marquée. La route peut maintenant être ouverte à la circulation.
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